cordier
Artiste peintre
Jacques  Cordier

Jacques Cordier est né en 1937, année de l’Exposition Internationale durant laquelle se déroula au musée du Petit Palais la prestigieuse présentation : Les Maîtres de l’art indépendant 1895-1937. Cette exposition mettait en avant des artistes comme Bonnard, Matisse, Derain, Braque, Picasso, Dufy…
Tous seront plus tard des phares pour Jacques Cordier qui dès l’enfance s’est toujours senti attiré par la peinture. La solide formation artistique effectuée, n’en fait pas pour autant un artiste accompli. Un long labeur l’attend.

MORCEAUX CHOISIS
testimonial-team (Demo)
Claude Bendel

Les aquarelles de Jacques Cordier sont les mille reflets du contraste fondamental entre le mouvant et l’immuable, le permanent et l’éphémère.
Contraste également entre l’homme et l’oeuvre. L’homme enthousiaste, curieux de tout, perpétuellement en mouvement et torturé par l’angoisse de la création.
L’oeuvre par contre est sereine, un équilibre tranquille, pour ainsi dire classique, dégage un sentiment de paix et de plénitude. C’est la création dans ce qu’elle a de plus net et de plus fort, car engendrée par l’émotion et la vision de l’essentiel.

testimonial-team (Demo)
François Cheng

Il y a en lui du Mozart ou du Rimbaud… Il était toujours dans un tel état de concentration qu’il s’absorbait corps et âme dans l’acte de peinture… Il se faisait matière, il se faisait lumière. Il se transformait
en lieu d’accueil de leur rencontre, cette pointe extrême où s’unissent mer et ciel, où se cristallise, dans l’instant le tremblant frémissement des êtres et des choses. Il agit à l’instar d’un calligraphe dont
le propos vise, non à copier la Création, mais à imiter avec humilité, le geste du Créateur.

Carlo Giacomozzi

Une peinture impalpable, aérienne, faite de vapeurs lumineuses et tourbillonnantes, surgie d’une palette riche d’une précieuse et ineffable gamme chromatique.
Le paysage n’existe plus comme sujet : il n’est que prétexte d’une recherche pure des rythmes de lumière, toute en reflets, en transparences, en éblouissements et en poudroiements cendrés…

Herbert Von Karajan

L’admiration que je lui porte en tant qu’homme et artiste, est devenue nos années d’amitié de plus en plus profonde.
Je sais que son amour de la musique lui était d’une grande aide dans son œuvre et nous a beaucoup rapprochés en tant qu’hommes.

Raymond Loewy

Il a su exprimer ces moments précieux où les choses semblent baignées dans la lumière, en suspens dans l’espace, un espace sans horizon.
Seule l’aquarelle pouvait traduire ces instants qui tiennent du rêve, cette fluidité dont il était le Maître.

Alain Mousseigne

Je n’ai pas connu Jacques Cordier. L’œuvre seule m’en dit l’existence au travers d’une couleur et d’une lumière diffuse qui noient les formes et transforment les paysages pourtant familiers de Saint Tropez.
Fantasmagoriques aussi ces brefs instants de rêve où le peintre fixe, en de multiples variations chromatiques, l’impalpabilité subtile d’une atmosphère qui se veut suggestive, à la mesure d’une vision intime, au-delà de toute picturalité.

Jean-Michel Royer

« Vous êtes poète, tachez donc de trouver la vérité des nuages du matin. Mais je vous préviens, quand vous l’aurez trouvée, il restera encore une énigme tapie au fond de la lumière… »
Est-ce à Turner que pensait son compatriote G.K. Chesterton, quand il faisait dire ces mots à l’un de ses personnages ? Pour moi, en tout cas, ils sont inséparables de l’oeuvre de Jacques Cordier.
Car Jacques Cordier était, lui aussi, ce poète qui avait trouvé la vérité des nuages du matin, et qui nous en avait éblouis. Il semblait avoir rendu, plus lumineuse la lumière de la lumière elle-même.
Il avait dans certaines de ses oeuvres cette vibrante pureté que devait avoir le ciel, aux premiers instants de la Création.

Françoise Sagan

Je n’y connais rien en peinture mais j’aime beaucoup les tableaux de Jacques Cordier.
Ils sont gais, poétiques, j’y retrouve le Saint-Tropez vide et bleu et gris que j’aime.
C’est une peinture pleine de sensibilité, et de goût, et de rêve.

Georges Schehadé

…La peinture de Jacques Cordier habite l’horizon des images, proche et lointaine comme une confidence ou un souvenir.

André Dunoyer de Segonzac

Mais vous avez parfaitement saisi les harmonies du ciel, de l’eau et de la nature, et j’aime tout particulièrement votre Saint-Tropez sous la neige.

José Luis de Vilallonga

Il a beaucoup inventé, cet enfant mort pour que la justice se venge de ne pas exister. Il a inventé le ciel, Venise, la mer, certains nuages. Des choses auxquelles personne ne songeait plus y toucher. Il y toucha, lui, méprisant les couleurs et les formes conventionnelles, ignorant le cliché, le poncif. le ressassé. Son ciel ne fut jamais un grand vide bleu ou gris, mais un orage permanent traversé par un vol d’anges invisibles. Les palais de Venise se transformaient sous ses pinceaux en autant de taches irisées, de celles que les jeunes filles dissimulent au fond de leur regard lorsqu’elles sont amoureuses.
Ses nuages et la mer se confondaient souvent en de superbes épousailles que l’on se prend aujourd’hui à regretter d’avoir encadré, fut-ce dans de l’or ou de l’acier.
La peinture, c’est avant tout, le respect de la poésie, le dire en couleur, ce n’est pas facile…Depuis qu’il n’est plus là, le ciel, Venise, la mer et les nuages sont redevenus des choses que je regarde à peine.